Je crois que quand j’ai voulu commencer cette série
d’articles, je ne pensais pas qu’elle me prendrait autant aux tripes… Pour tout
vous dire, celui que vous lisez aujourd’hui, n’était pas censé être le premier.
J’en ai prévu deux autres et en les écrivant, je me suis aperçue que je prenais
les choses à l’envers. Que les deux témoignages que je souhaitais partager avec
vous seraient les bienvenus, seulement après un autre article, plus
généraliste.
Mais il fallait que j’écrive un peu, avant de le comprendre.
L’important dans cette envie d’aller mieux, de se sentir le
cœur plus léger, et de partager ce chemin avec vous, ce n’est pas simplement de
coucher une partie de ses expériences, de ses maux, sur le « papier »,
mais aussi d’analyser les éléments, en cours de route, pour rester le plus
objective possible.
Depuis quelques semaines, vous comprenez aussi peut-être
mieux ma personnalité, si vous me suivez notamment sur les réseaux sociaux. Comment je fonctionne. Qui je suis. Vous me voyez douter en permanence et c’est
de là que partent tous les autres petits trucs qui clochent. Et c’est ça que je
veux « soigner » ! J’exagère, le manque de confiance en soi
n’est pas une maladie, bien qu’elle bouffe la vie de tellement de gens sur
cette Terre, qu’il faudrait peut-être la considérer un peu plus.
Si tu cherches une définition simple de la confiance en soi,
ce serait en fait, bien se connaitre, avoir conscience de ses compétences, de
son potentiel et surtout d’y croire. Je suis certaine que si je posais la
question à ceux qui me lisent actuellement, j’aurais une belle rangée de mains
levées, qui diraient que la confiance en soi, ce n’est pas si simple !
Pour ma part, après avoir longuement pensé, travaillé sur ce
manque considérable de confiance en moi qui génère bien d’autres soucis, j’ai voulu
saisir à quel moment j’ai compris que ça me posait problème.
Quand j’étais enfant, je ne me souviens pas avoir été bloqué
par ce sentiment. Je faisais beaucoup de choses, j’étais certes très timide,
mais quand je me lançais dans une nouvelle activité, c’était pleinement et sans
me dire que je n’étais pas capable de…
J’ai fait seize ans de danse, j’ai fait dix ans de poterie,
deux ans de théâtre, un an de gospel au collège, j’ai fait deux ans de B.D.
(dessin, donc), j’étais dans l’équipe de l’UNSS au collège… Et à chaque fois
que j’ai testé une activité, sans dire que j’étais surdouée du truc, j’étais
loin d’être la pire du groupe et je me débrouillais bien. Le théâtre en
particulier ! J’ai surpris mes profs, mes parents, mes copains… Moi, la
timide, je me sentais bien sur la scène et je n’ai jamais eu peur de ça. Ça ne
me glaçait pas le sang comme certains, de se retrouver sous les lumières à
jouer un spectacle. Au contraire, ça m’a toujours porté.
Et puis on grandit ! Même si tout ça marchait bien, le reste n’a pas forcément suivi.
En devenant plus vieux, on a plus conscience des
choses qui nous entourent. Des mots pas toujours très sympas qui sortent de la
bouche de ceux qui disent être nos copains. Des regards que certains te
portent, parce que tu n’as pas le physique qui convient. Tu commences à te
poser des questions, est-ce que ton dessin, il est vraiment joli ? Parce
qu’en fait, tu as commencé à te comparer à la nana qui a un vrai don et qui
fait des trucs magnifiques. Et puis, cette nana en question, elle s’habille
bien, elle a des cheveux de ouf, elle sort avec le plus beau mec du lycée… Tu
commences à te sentir plus petite, à te renfermer dans un univers qui ne
ressemble plus à celui où tu te sentais bien quand tu étais enfant. Et d’un
coup, le doute, il s’installe. Et il campe !
Quand je vois mes nièces encore si cool (même si les
questionnements commencent à arriver, on le sent dans leurs mots), quand je
vois surtout les tout-petits que ma sœur garde, quand je vois mon fils qui
rigole parce que je lance Mickey en l’air, qu’il se lance à se mettre debout
tout seul alors qu’il n’a pas l’équilibre. Qu’il tombe et qu’il rigole avant de
recommencer à se lever seul. Je me dis que c’est ça en fait, la meilleure des
leçons à retenir. Qu’on a tous été comme ça, quand on était bien plus jeune. Qu’on
se foutait de plaire, qu’on se foutait de mal faire certaines choses, qu’on
rigolait pour des trucs sans vraiment y penser juste parce que ça générait chez
nous un bonheur et que c’était bien.
A trop se poser de questions, on en devient difficile avec soi-même.
Il est là le problème de la confiance en soi qu’on a pu
perdre à un moment. Y a des gens pour qui c’est plus simple. Y a souvent des
doutes, mais il leur suffit de repenser à un truc qui les motive et tout va
mieux. Mais même pour eux, finalement, on ne peut pas savoir si tout va bien.
Et puis, au final, ils le vivent peut-être mal. Combien de fois, on a pensé que
ce type qui rigole et à qui tout sourit, il est prétentieux et arrogant ?
Alors qu’au final, c’est qu’il a peut-être compris comment faire, lui, pour
être bien. Et qu’on est juste un poil jaloux de sa réussite, sur tout point de
vue ! (Bon après y a vraiment des types affreux et on n’y peut rien… Et
des nanas aussi, hein !).
Pour d’autres, le doute en engendre un autre. Et ça, sans
arrêt ! Je me mets largement dans cette catégorie qui fait perdre la tête.
Prenons l’exemple du blog. Vous avez sans doute suivi mes péripéties !
Ce doute… Est-ce que ça vous plait toujours ce que j’écris,
parce que les retours sont moins présents. Parce les articles ont l’air d’être
moins lus… J’en passe ! Il est venu d’un article. Un seul tout petit
article à la thématique très particulière, dans un contexte aussi très
particulier. A aucun moment, je me suis dit d’aller voir les autres, d’aller
voir comment vous aviez réagit aux articles publiés précédemment. Je me suis focalisée
sur un « échec » et j’en ai fait un « Monde ». Et mon
quotidien, c’est ça, tous les jours, pour tout. Du truc le moins urgent au truc
le plus chiant de l’Univers, pour moi, il n’y a que des murs immenses, jamais
de petits murets où passer par-dessus. Mon manque total de confiance en moi, me
fait de suite, voir les choses au plus noir et me fait baisser les bras.
Mais avant de régler ça, il va falloir que je vous parle
d’autres choses. Ces choses qui se sont accumulées, un peu comme en hiver quand
on fait l’oignon parce qu’il fait trop froid. Le débardeur
« professionnel », le pull « complexes », le gilet
« angoisses », l’écharpe « manques et pertes », le bonnet
« échec », les gants « stress »… Bref, je ne vais pas plus
loin, vous avez compris que depuis quelques années, je me suis tartinée tout un
tas de trucs lourds à porter, que mes épaules commencent à ne plus tenir et
qu’il est grand temps pour moi de faire quelque chose.
Je ne veux pas être trop confiante. Je voudrais juste l’être comme il faut.
Que cette confiance me permette de dépasser mes montagnes à
moi (qui sont des buissons, hein !). Que cette petite confiance en moi me
permette de ne plus me faire mal, à l’intérieur. Je suis certaine que la
plupart d’entre vous pensent la même chose. Ce soupçon de « un peu plus »,
on le voudrait bien mais plus le temps passe et plus on comprend que ça ne va
pas se faire en un jour. Ou finalement peut-être que si… Peut-être que le fait
d’écrire ou lire ces quelques lignes vont déjà débloquer certaines choses. Oui,
j’en suis certaine en fait !
Alors, ça ne plaira peut-être pas à certains cette thématique
plus personnelle. Certains seront peut-être concernés et passionnés pas ces
lignes et les prochains articles. Ces derniers seront d’ailleurs bien
différents les uns des autres. Des témoignages personnels, des interviews de
personnes « solaires » à mes yeux, des livres, des playlists
motivantes, des films, des séries « good mood », des photos… Bref, ça
ira du simple et rapide au long et complet. Mais dans cette quête de la
confiance moi, j’ai envie de faire ce qui ME plait, et je crois qu’en me lançant
dans l’aventure « #trécoule » et à travers ce premier article, je
suis bien partie !
(Oh ! Un truc positif sur ce que je fais, ça faisait
longtemps !)
Et vous alors, ça vous dit de vous lancer dans l’aventure ?
De partager vos expériences, vos ressentis face à mes mots...
Ça vous dit de m’accompagner et qu’on ne se mette pas de barrière ?
Dites-moi tout en commentaire, ce serait tellement chouette qu’on puisse
échanger concrètement sur tout ça ! Qu’on se porte, qu’on s’aide, qu’on se
conseille autant qu’on puisse le faire, qu’on se pose des questions aussi. Je ne
prétends pas être la meilleure, ni même une spécialiste vu que je me lance dans
cette quête, mais à plusieurs, c’est toujours plus simple, pas vrai ?
Alors ne soyons pas timides, si jamais le public vous fait « peur »,
il y a mon mail ou mes réseaux sociaux en PV.
Allez, on y va ! Prochain épisode, j’ai déconné, j’ai
perdu du poids… Mais aujourd’hui, tout est #trécoule !
Tu as parfaitement ciblé ton "problème" et c'est déjà un grands pas. En tout cas très chouette cet article !!!
RépondreSupprimerMerci mille fois !
SupprimerÇa me fait tellement plaisir de lire que les copines blogueuses sont aussi intéressées par ces articles qui arrivent. Ça me motive dans mon cheminement ! Et puis, oui, avoir trouvé ce qui cloche, je pense vraiment que ça va me permettre de faire les choses plus sereinement et surtout de me remettre en question sur ce qu'il faut !
Bises <3